Mody Guiro, était l’invité de Rfm matin mercredi. Une vitrine qui a permis au secrétaire général de la Confédération des travailleurs du Sénégal (CNTS) d’épiloguer sur la crise qui hante le système éducatif sénégalais.
Depuis prés de trois mois, les centrales syndicales formées autour du G6 sont en grève pour les respects des accords signés avec le gouvernement depuis 2014. Jusque là, pas de concrétisation sur bon nombre de points en particulier la question relative à l’indemnité de logement qui stagne encore à 60.000 francs.
Répondant à une interpellation du journaliste animateur de l’émission, Mody Guiro n’y est pas allé par quatre chemins. «Ce sont des revendications légitimes». Le secrétaire général de la CNTS qui pense que les enseignants sont dans leur rôle, rappelle à cet effet que «la constitution permet aux citoyens de manifester pour améliorer leur situation et leur condition de vie et de travail».
Ainsi, il situe la responsabilité du coté de l’Etat par le non respect de ses engagements d’abord puis du coté des enseignants à qui il reproche au même titre que le premier de ne pas «sacrifier tout le temps les enfants». Sans pour autant faire dans la langue de bois, il crache encore ses vérités à l’Etat.
«Pour moi, même si l’Etat portait l’indemnité à 100.000 francs, cela n’allait pas régler le problème» assure-t-il. Selon lui, «c’est aussi bien le système de rémunération que le système d’indemnisation qu’il faut revoir de façon global».
Birama THIOR